Tous coupables, de 26 à 74 ans.
"Gisèle est allée voir ses médecins pour obtenir de l'aide - et ils l'ont lachée. Ils ont eu l'occasion de comprendre ce qui lui arrivait - ou du moins d'impliquer les bonnes personnes qui auraient pu comprendre la situation. Imaginez si elle avait pu découvrir la trahison de son mari grâce à un·e travailleur·e de santé qu'elle connaissait et en qui elle avait confiance, plutôt qu'à la police qui s'était présentée à sa porte par hasard ?
"La façon dont vous recevez un diagnostic dévastateur ou des nouvelles traumatisantes est importante. Elle aurait dû l'apprendre plus tôt et de quelqu'un avec qui elle entretenait une relation de confiance.
"Pourquoi a-t-elle demandé des soins médicaux?
"Selon les rapports, Gisèle a consulté un médecin pour divers symptômes, dont la confusion, la perte de mémoire, des ecchymoses vaginales et anales et des douleurs. Elle ne savait pas CE QUI clochait, mais elle en savait suffisamment pour essayer d'obtenir de l'aide.
"Je crois que c'est quelque chose que nous négligeons souvent - notre corps est incroyablement intuitif. Il sait quand quelque chose ne va pas - même si notre cerveau n'en est pas conscient ou incapable de l'accepter. Cette petite voix dans votre tête se plaindra à vous disant que vous ratez quelque chose ; votre instinct vous enverra des signaux d'avertissement répétés vous demandant d'être attentif·ve.
"Gisèle est allée voir ses médecins et leur a expliqué ses symptômes - et son mari l'a accompagnée. Il les a informés qu'elle était oublieuse et qu'elle avait des signes de démence précoce.
"Au lieu de parler seule à Gisèle - les médecins ont laissé son mari de conduire la conversation - Gisèle a fini par se convaincre qu'elle souffrait de la maladie d'Alzheimer. Dans un article du Telegraph, Gisèle se souvient avoir demandé à son mari s'il la droguait :
"Je n'ai pas compris pourquoi j'ai vécu des moments comme celui-ci, j'ai une excellente mémoire", a déclaré Mme Pelicot, ajoutant que lorsqu'elle a demandé à son mari, en plaisantant, s'il la droguait, celui-ci" a fondu en larmes " et a dit: 'Tu penses vraiment que je pourrais faire ça?'."
Traduit de @broadwaybabyto (en) https://www.disabledginger.com/p/gisele-pelicot-medical-misogyny-and?open=false#%C2%A7how-did-medical-misogyny-play-a-role
"Nous nous sommes construit·es avec des images de femmes endormies, soumises au regard et au désir des hommes : qu'ont fait de nous ces représentations ?"
Une conversation avec Hélène Frappat et Virginie Leroux : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-midis-de-culture/comment-les-representations-culturelles-ont-elles-contribuees-a-construire-une-culture-du-viol-7508119
« La présomption de consentement est une fiction légale et culturelle qui dispense celui qui initie un contact sexuel de s’assurer du consentement effectif – voire du désir – de l’autre. »
Catherine Le Magueresse
"Nos amis et nous"
par Christine Delphy, dans la revue Questions féministes, en 1975 : https://lmsi.net/Nos-amis-et-nous
"C'est toujours délicat de rejoindre une lutte dans laquelle on occupe, de fait, une position de domination."
Victoire Tuaillon reçoit le politologue Francis Dupuis-Déri, auteur de l’essai « Les hommes et le féminisme. Faux amis, poseurs ou alliés ? » (éd. Textuel, 2023) https://play.acast.com/s/les-couilles-sur-la-table/les-bons-allies-et-les-faux-amis-du-feminisme @patriarcat
Dati, affaire Depardieu : Anna Mouglalis à C l’hebdo - 20/01/2024 : https://yewtu.be/watch?v=8mvwMPV7VFk @patriarcat@chirp.social @patriarcat@a.gup.pe
Sophie Marceau : "J’ai dit publiquement à l’époque que je ne supportais pas son attitude grossière et très déplacée. Beaucoup de gens se sont alors retournés contre moi en me faisant passer pour la petite peste."
"Il ne s’en prenait pas aux grandes comédiennes, plutôt aux petites assistantes."
https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/depardieu/affaire-gerard-depardieu-sophie-marceau-evoque-dans-paris-match-l-attitude-tres-deplacee-de-l-acteur_6270804.html @patriarchy @patriarcat@chirp.social @patriarcat@a.gup.pe
Michelle Dayan dit à propos du Président de la République française : "Les mots qui sont utilisés, ils sont utilisés à dessein, pour parler… aux hommes, aux hommes virils ; qui, et il y en a encore beaucoup, et des femmes aussi, qui vous disent que finalement ces propos, c'est pas si grave, que c'est drôle, que : « Ben finalement Gégé, il est comme ça ». Et c'est une façon de s'adresser et de raconter quelque chose de notre société (je ne suis pas certaine qu'Emmanuel Macron y croit totalement à ce qu'il dit mais) en tout cas, il veut s'adresser à quelqu'un et à plusieurs."
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/insulte-culture-du-viol-indigne-la-defense-de-gerard-depardieu-par-emmanuel-macron-vivement-critiquee-2610913 @patriarchy
"Beaucoup de scènes d'amour, par exemple, ne sont pas simulées. Blier a d'ailleurs été l'un des premiers à l'exciter pour devenir ce voyou du cinéma.
Je me souviens, dans ce premier film "Les Valseuses", ils étaient à deux sur Brigitte Fossey, pour… lui titiller le bout des seins ; et Blier (dans une interview, écrite, que vous pouvez retrouver) dit qu'ils rigolaient vraiment tous, énormément."
#Regardez Anouk Grinberg 18 minutes : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-du-lundi-11-decembre-2023-2721783 @patriarchy