D’Ailleurs poésie est en deuil aujourd’hui. Notre amie Anna Jouy nous a quittés hier. Nous lui rendons ce court hommage, en attendant de consacrer bientôt des articles à elle et à sa poésie.

D’Ailleurs poésie est en deuil aujourd’hui. Notre amie Anna Jouy nous a quittés hier. Nous lui rendons ce court hommage, en attendant de consacrer bientôt des articles à elle et à sa poésie.
Enfant de l'été
Nourri de miel et de lait
De fraises et de fruits
De ciel et de vie
à propos du dernier repouet, pour les gens qui savent pas quoi lire chez blast, moi je conseille "Je vis dans une maison qui n'existe pas" de Laurène Marx –dont je ne me remettrai jamais–, "La septième lèvre" de Miel Pagès ou "À nos vies anecdotiques" de Karima Ouaghenim
HÉRITAGE
— qu’est-ce que tu feras quand tu seras grand·e ?
— j’essaierai de survivre
parmi les champs de ruines que vous aurez laissés
je prendrai la mesure
de vos mensonges de vos égarements de vos peurs de vos haines
j’apprendrai mes leçons
mais ce ne seront pas les vôtres
chaque nuit chaque jour
(si le jour daigne encore se lever)
je maudirai mon héritage
Sieh mich an:
Ich sitze mit dem Rücken zur Wand
Und denke an dich wer weiß wie lange
Es geht vorüber das Erinnern wenn ich will
Mich erinnern und dann wieder vergessen
Dass du nicht mehr bei mir bist ist meine Schuld
Ich weiß das mein Kopf weiß es und mein Herz weiß es
Und weiß es nicht so ist das Herz:
Es muss an die Liebe glauben
Für V.
[CHRONIQUE POÉSIE]
Immense recueil de poésie entre hommage au prolétariat, aux Amérindiens, à la solitude et à la nature sauvage, il est paru en 2024 dans la belle Collection Amériques de chez Le Réalgar
#VendrediLecture
#Poésie
#EditionsLeRealgar
#LittératureEtatsUnienne
#Amérindiens
#MastoLivre
https://deslivresrances.blogspot.com/2025/04/james-wright-la-branche-ne-se-brisera.html?m=1
Die Sonne beugt sich
zieht zur anderen Seite
ist nie wirklich weg
Kommt gut durch die Nacht
Vieil océan, il n’y aurait rien d’impossible à ce que tu caches dans ton sein de futures utilités pour l’homme. Tu lui as déjà donné la baleine. Tu ne laisses pas facilement deviner aux yeux avides des sciences naturelles les mille secrets de ton intime organisation : tu es modeste. L’homme se vante sans cesse, et pour des minuties. Je te salue, vieil océan !
Les chants de Maldoror, Chant premier – Isidore Lucien Ducasse, dit Comte de Lautréamont
https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Chants_de_Maldoror_(1874)/Texte_entier
Voller Ruhe geht
was doch viel Schöner wurde
als anfangs erhofft
Kommt gut durch die Nacht
Die Kairoer Buchmesse – Begegnungen mit Literatur vom Nil und die Poesie sudanesischer Frauen
Warum hat gerade sudanesische Literatur solch eine Präsenz auf der Kairoer Buchmesse 2025? Und welche Rolle spielt Literatur und Kunst in einer Zeit von Krieg, Flucht und Vertreibung? Hören Sie Ishraga Mustafa Hamid im Gespräch mit WUK-Radioredakteurin Helga Neumayer.
WUK Radio
31.03. 18:30 - 19:00
https://o94.at/programm/sendung/id/2389345
TWICTÉE TRANSFERT
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Mesurez vos progrès.
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Il faut nous apprêter à de très grandes joies
Parce que le Printemps avec toutes les soies
De ses fleurs, sa tiédeur, son odeur, son piment,
Hors les bourgeons vernis qui claquent follement
Va sortir, encombrant les jardins et les voies.
Déjà le bavardage et la fraîcheur des eaux
Dégonflent les gosiers innocents des oiseaux,
Parmi les arbres nus où le lierre s’empêtre,
Et, comme au bruit lointain d’une flûte champêtre,
Tout l’instinct se réveille et chante dans nos os.
C’est alors que, le long des heures bucoliques,
Moissonnant au soleil les grandes angéliques
Pesantes de bourdons au bout des prés en fleur,
Des paisibles matins aux soirs mélancoliques,
Nous voudrions saouler nos regards de fraîcheur
Jusqu’à ce que, parmi la verdure où l’eau brille,
Notre Âme figurât la petite chenille
Verte, enroulée au cœur d’une feuille de Mai,
Qui s’endort, confiée à l’abri qui l’habille,
Et se balance au gré du printemps parfumé.
Lucie Delarue Mardrus
Printemps
Sept poèmes terrestres, in Revue blanche, 1901
[…] Pour livrer sa pensée au vent de la parole,
S’il faut avoir perdu quelque peu sa raison,
Qui donne son secret est plus tendre que folle :
Méprise-t-on l’oiseau qui répand sa chanson ?
Marceline Desbordes-Valmore –
À celles qui pleurent dans Bouquets et prières 1843