@jerome @CivicTechTO
https://treatymap.yellowheadinstitute.org/map/
Une carte sur les traités impliquant les Autochtones du Québec et du Canada
#Autochtones #territoires #traités #diplomatie #nation #carte #cartographiy #map #cartography #Québec #Canada #politique

15/ Des exceptions existent, comme à Nice ou Toulon, où l’écart de vote entre la commune-centre et la périphérie est faible. #Territoires #Élections

L’enquête de Sophie Orange et Fanny Renard (La Dispute, 2022) montre à quel point l’organisation de la société rurale repose en grande partie sur « une bande de femmes » qui, face au retrait de l’État social, tiennent tous les services essentiels : de l’enfance (Atsem, AVS…) au grand âge (aides à domicile…), en passant par les collectivités (secrétaires de mairie…)

Recension : https://www.cairn.info/revue-la-pensee-2024-2-page-176.htm @patriarcat

"C’est une forme d’exploitation spécifiquement féminine et rurale qui apparaît en filigrane, notamment en raison du poids de la mobilité dans l’accès à la formation comme à l’emploi, le recul des services publics assurant les solidarités universelles, la précarisation plus avancée qu’en milieu urbain du marché de l’emploi au féminin. Si les jeunes femmes développent des formes de résistance, celles-ci restent limitées par l’absence de collectif de travail et d’organisations qui y sont liées."

Yaëlle Amsellem-Mainguy en 2024 : Les femmes qui vivent à la campagne “sont concernées par des emplois plus précaires que le reste de la population. Les espaces ruraux sont d’abord dominés statistiquement par les fractions basses des classes populaires en France. Ces emplois sont précaires, avec du temps partiel, des horaires fractionnés. Les femmes vont donc considérer être chanceuses d’avoir du travail au vu de l’offre faible, ce qui va les exposer beaucoup plus à des situations de violence dans le cadre professionnel. Un autre élément qui va structurer tout cela est la précarité économique qui, dans les situation de violences, va être un enjeu de manière exacerbée. S’ajoute à cela la question de la mobilité et des déplacements : les femmes sont moins équipées d’une voiture, ont moins souvent le permis de conduire que les hommes. Elles vont se retrouver à devoir être tributaires de leurs conjoints ou de leurs réseaux pour pouvoir se déplacer.”

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-l-invite-e-des-matins/a-la-campagne-les-zones-blanches-de-la-lutte-des-violences-faites-aux-femmes-1463723

(à suivre…)

« Ce que les territoires font à leurs habitantes »

Celles qui restent ne dépassent pas le baccalauréat. "Elles optent largement pour des filières de formation très genrées (notamment dans le service à la personne) qui proposent des métiers souvent expérimentés par leur mère ou leurs amies."

"Des conditions de travail particulièrement pénibles sont soulignées : nombre de jeunes femmes enquêtées insistent sur les horaires décalés, fractionnés, la dureté des conditions de travail, les contrats de travail non conformes à la loi, la faiblesse des rémunérations… Pour pallier ces réalités, une partie des jeunes femmes se tournent vers les métiers de la sécurité (police, armée, pompiers) et y trouvent une certaine stabilité de l’emploi ainsi que des revenus plus constants."

"Chez soi est le lieu principal de développement des loisirs des jeunes femmes rurales."

Il faut être en couple hétérosexuel pour se conformer, pour faire la « preuve de sa valeur sur le marché affectif et relationnel ».

Une recension du livre de Yaëlle Amsellem-Mainguy, "Les Filles du coin. Vivre et grandir en milieu rural" : https://www.cairn.info/revue-sociologie-2023-3-page-373.htm @sociologie

"Vagues de chaleur, sécheresses, gels tardifs ou ravageurs, le #climat se dérègle et notre #agriculture doit bifurquer... Mais vers où ? Nathanaël Coste enquête dans la vallée de la #Drôme pour comprendre comment les agriculteur·rice·s s'adaptent, tout en questionnant la résilience alimentaire des #territoires."

Séance animée par Lucile Giquel de #LGA

*En partenariat avec l'association Les Greniers d'Abondance et l'amap #Arbralégumes (https://www.arbralegumes.fr/)

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En savoir plus ?

Voir le chapitre 1 "Un système défaillant" de notre dernier rapport.

L'association Les Greniers d'Abondance a publié « Qui veille au grain ? Sécurité alimentaire : une affaire d’État », aux éditions Yves Michel, disponible en librairie depuis le 11 octobre et sur notre site sous licence libre :

https://resiliencealimentaire.org/

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